Les recueils d’ALTFEM compilés, à télécharger au format PDF
Futur Transfem /
(2023-2024)
- M. A. Mahoudeau – À l’Homme qui Déterrera mes Os
- Remedios – La Piste
- Aléa B. Godard – La Blague de Ruquier
- Jeanne Dos – Une Enquête de l’Inspectrice du Travail Mart
- France Fridge – Les Gens du Coin
- Naomie Splenchir – Entre Deux Soi
- Agate – Bibliothèque du Changement
- Eglantine Vlatva – Bocage
- bbdoll13 – Le Casse du Siècle
- Mika – Mémoires Minoritaires
- Qamille – Promenade Orbitale
- Clé.mancie – Sylise
- Creusée – Au revoir mon Ombre
- Ellis Laurens – Sex Cyborg / Edonyxin
- Zélicoptère – Dream of a Thousand Freakgirls
- Rafaelle – Réveil Brutal
- Diane Wurtz – De Javel et de Haine
- Lüna Céachelle – Tranîle
- Paolée Baunez – Sacrum
- Edna – 100% Stealth
- Nicco Maria Moscatelli – Le poisson des rêves
- Juliette – L’eau ne Pleure plus
- Lou Piou Piou – Les Oiseaux
- Luacée – Couleuvres
- Théodora – hautes songes
- Slania – J’ai rêvé d’un Palais en Sucre
- Lisa Hunt – Nouvelle Arrivée
La violence en nous /
(2022-2023)
- Joyce Riviere – Sans-Titre
- Nathanaël Solune – L’appel des She-mère
- Lisa Hunt – Filles de Brume / Deux filles qui vont
- Anthéa – Les Filles de Nyx en Robe de Feu
- Malika B. -Transaction Directe
- Una Blier Déas – La nuit la plus longue
- Jeanne Dos – Hiver
- Aléa B. Godard – Cyclothymie
- Elouane – Enfant de la Lune
- Slania – Met ta forme, ose ! Manifeste des TransGarbages
- Louane Deschamps – Impact
- Rachael R. Rousset – Pesanteurs
- Paolée Baunez – Sally’s Wet Dream
écrire pour les sœurs /
Manifeste pour une littérature
sur les transfem par les transfem
(2021-2022)
- Joyce Riviere – Lettre aux jeunes poétesses trans
- Elea – Déclaration de vie
- Jeanne Salomé – Urgence de nous dire
- Julie Collet – Mario
- Paolee Baunez – T4T logs
- Slania – Poèmes
- Gral – Nous, monstre à queue
- Hannah Haguet – Soeur
- Luz Volckmann – Dysphorie
- Melo – Poèmes
- Louise Bihan – Rolenbech
- Anne Ferret – À l’ombre des cis
ALTFEM 
Une réponse sur « Recueils »
https://bandcamp5.bandcamp.com/track/jai-m-chant
Où sont, dans les bois, les renards,
l’extrême gentillesse des petites filles ? quand demain, sur trottinette au parc,
je ne pourrai être là : au chant et au piano adynamique.
et samedi dimanche, au rangement des cases, s’isoler un peu.
puis
alors, cette nuit, jusqu’à tard dans la même, faire la courte jambe.
IL ya
les sœurs endormies.
La kalimity janes ‘s girl.
La femme forte, sa fille
aussi
et celles-là décalquées par Henry Darger.
Où sont, dans les bois, les renards,
les écureuils à l’abris,
dans les commodes formica ?
J’ai vu
la peine à se faire petit,
la mort du galet dans le vers poétique,
Britney en cours salle 113,
ET les chansons paumées
des emmerdeurs à souvenirs retroussés.
70
années dramatix.
à berzingue, dans les blogs et les buissons,
marcher pieds nus sur les moquettes synthétiques.
sourire au peuple des motels
ET monter à cheval encore.
Ne rien plus déstabiliser.
Adroitement, ne rien plus changer.
Ne rien plus désenchanter.
Au moins,
qu’ils nous déplaisent
d’avoir voulu y croire.
Où sont, dans les bois, les renards,
l’extrême gentillesse des petites filles
à les mordre ?
5 août 2024 ► Cissa P. Hospital